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Edouard Husson, Français d’origine, et Ulrike Reisner, Autrichienne d’origine, jettent dans cet ouvrage un regard particulier sur l’Allemagne après les élections fédérales de 2025. Ils retracent la division politique de l’Allemagne, dont les racines remontent à loin. Les auteurs tracent les grandes lignes de la politique étrangère et économique de l’Allemagne et montrent à titre d’exemple les erreurs commises au cours des dernières décennies. L’apparent découragement géopolitique dont la politique allemande est accusée depuis longtemps en Europe fait l’objet d’un bilan critique dans l’évaluation de la politique d’alliance euro-atlantique depuis la fin de la guerre froide. Les auteurs tentent de montrer que la relation particulière entre les États-Unis et l’Allemagne est devenue un obstacle majeur à la réorientation de l’Europe dans le nouvel ordre mondial multipolaire.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, nous voyons l’unilatéralisme euro-atlantique remis en question par le reste du monde. Le conflit à Gaza a encore accentué cette tendance. Certains disent qu’une nouvelle guerre froide a commencé. D’autres craignent une escalade incontrôlable entre « l’Occident » et le « Sud global ». Si vous voulez comprendre ce qui se passe, montez à bord avec nous. Les « Cent jours qui ont changé le monde » retracent les semaines qui ont précédé les élections américaines, qui ont été parmi les plus dramatiques de l’histoire contemporaine.

Institut Brennus: Le 10 mars 2025, le Valdai Club a organisé une discussion d’experts sur l’énergie nucléaire et les résultats de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA qui s’est tenue la semaine précédente à Vienne. L’Institut Brennus a été invité à participer à cette conférence et à faire une déclaration.

L’ouverture de relations diplomatiques entre Donald Trump et le Kremlin a changé la donne en Ukraine. Nous saisissons cette occasion pour ouvrir les archives de Brennus et vous présenter des analyses que nous avons publiées il y a trois ans sur ce sujet en Russie. Nous commençons par une analyse publiée le 1er mars 2022 sur russiancouncil.ru, qui met en lumière le rôle particulièrement délicat des acteurs non étatiques en Ukraine.

L’Institut Brennus a mis en place des systèmes de veille permanente afin de pouvoir observer et analyser les nombreux développements essentiels. Conformément à notre approche géopolitique et multipolaire, nous suivons de près le développement des pays BRICS. Nous observons également l’évolution de l’économie financière et numérique, y compris l’introduction de monnaies numériques par les banques centrales. Chaque semaine, nous mettons à la disposition de nos lecteurs quelques articles intéressants sur différents sujets. Pour plus d’informations, veuillez nous contacter directement.

Cartographie de BRENNUS: En quelques jours, les États-Unis, sous la direction de leur (nouvel) ancien président Donald Trump, ont considérablement dynamisé la politique de sécurité et de défense en Europe. Actuellement, des rencontres diplomatiques sont organisées presque quotidiennement pour tenter de trouver une ligne commune européenne. BrennusAnticipation a mis en place une veille sur ce sujet. Dans un premier temps, nous proposons à nos lecteurs quelques données clés sur ce sujet d’avenir.

Au moment où nous publions cette brève analyse, personne ne sait si le cessez-le-feu de Gaza tiendra au-delà du samedi 15 février. Sans motif la partie israélienne exige soudain – même si les termes sont peu clairs – la libération de tous les otages israéliens restants. C’est dans ces circonstances que Donald Trump essaie de mettre en œuvre son plan pour Gaza, que certains appellent, ironiquement ou pas, « Make Gaza Beautiful Again ». Il fait en particulier pression sur l’Egypte et la Jordanie pour les forcer à accueillir des Palestiniens à qui l’on ferait quitter Gaza, le temps, dit-on, de reconstruire la Bande. Mais comment pourraient-ils disposer des moyens pour acheter les appartements d’une Gaza devenue « smart city », s’ils voulaient revenir? Plus l’on réfléchit sur le plan de Donald Trump, plus l’on conclut à son infaisabilité ou bien à une aggravation de la situation si le président américain le poursuit. Avec, pour conséquence, encore plus de souffrances pour les Palestiniens. Mais alors quel est l’objectif de ce plan s’il ne devait pas être appliqué? Mettons-nous dans la tête de Donald Trump.

La sécurisation des ressources énergétiques a toujours été un facteur décisif dans les conflits armés et leur règlement. Comme pour le Groenland et l’Ukraine, les Etats-Unis ont également des ressources précieuses à l’esprit dans la bande de Gaza : en l’occurrence Gaza Marine, un champ de gaz inexploité au large de la côte, dont la capacité est estimée à au moins 25 milliards de mètres cubes. Peu avant l’éclatement du conflit à Gaza, Israël a autorisé les Palestiniens à poursuivre le projet. Mais pour le président américain, l’enjeu est bien plus important : le projet de gazoduc EastMed, qu’il avait favorisé à l’époque et qui n’est plus soutenu par l’administration Biden, pourrait connaître une nouvelle vie. Les Etats-Unis espèrent ainsi disposer d’un atout pour de nouvelles négociations dans la région méditerranéenne.

Lors de l’audition qu’il a passé devant le Sénat en vue de sa confirmation comme secrétaire d’Etat, Marco Rubio a singulièrement éclairé la doctrine qui préside à la politique étrangère de Donald Trump. Nous soulignons ici quelques extraits significatifs. Il s’agit d’une déclaration de principes. Le 4 février, le président américain Donald Trump a surpris par l’intention annoncée, en compagnie de Benjamin Netanyahou, de voir les Etats-Unis s’installer durablement à Gaza afin d’en diriger la reconstruction. Cela implique de faire partir les Palestiniens de Gaza. Autant dire qu’il s’agit d’une expulsion qui ne dit pas son nom.

Les récentes déclarations de Donald Trump sur le Groenland ont fait remonter les regards vers le nord. En effet, la région arctique est depuis des années une zone d’espoir stratégique pour servir les intérêts militaires, économiques et logistiques, notamment des grands acteurs que sont la Chine, la Russie et les Etats-Unis. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la carte pour voir que le Groenland est bien plus qu’une idée excentrique du nouveau (vieux) président américain.