
CENT JOURS
QUI ONT CHANGÉ LE MONDE
Co-fondateurs de l’Institut Brennus, les auteurs racontent les cent jours qui ont précédé la réélection de Donald Trump. Cent jours de bouleversements dramatiques des équilibres internationaux. Les gouvernants américains et européens ont essayé, une dernière fois, de sauver la domination occidentale sur le « Grand Echiquier » du monde. Ils ont échoué. Le sommet des BRICS à Kazan, en Russie a sonné le glas du globalisme à l’américaine. Découvrez l’envers du décor de la politique internationale: calculs, coups bas, mouvements de panique, ruses stratégiques surgissent à chaque page de ce livre qui vous raconte une planète géopolitique bien différente du discours de nos dirigeants, dépassés par les changements en cours.


DÉCOLONISIONS L’EUROPE – L’ALLEMAGNE A BESOIN D’UNE VÉRITABLE RÉUNIFICATION
Dans leur nouvel ouvrage, Edouard Husson, Français d’origine, et Ulrike Reisner, Autrichienne d’origine, jettent un regard particulier sur l’Allemagne après les élections fédérales de 2025. Ils examinent la division politique de l’Allemagne, dont les racines remontent loin dans le temps. Les auteurs retracent les grandes lignes de la politique étrangère et économique allemande et montrent des exemples de mauvaises décisions prises au cours des dernières décennies. La réticence géopolitique évidente dont la politique allemande est accusée depuis longtemps en Europe est examinée de manière critique dans une évaluation de la politique d’alliance euro-atlantique depuis la fin de la guerre froide. Les auteurs tentent de montrer que les relations particulières entre les États-Unis et l’Allemagne sont devenues un obstacle majeur à la réorientation de l’Europe dans le nouvel ordre mondial multipolaire.

LA GUERRE EN UKRAINE
Jacques Hogard met en particulier l’accent sur ce qui relève de la responsabilité des États-Unis d’Amérique – notamment en matière de désinformation – pointant du doigt, à l’instar d’un certain nombre de conflits modernes, la politique étrangère des États-Unis et la poussée vers l’Est de l’OTAN, comme leur volonté d’empêcher l’émergence d’une Europe des nations souveraines et indépendantes, quitte à propulser la Russie dans les bras de la Chine, une alliance contre-nature dangereuse pour l’Europe et la paix du monde.

PARIS-BERLIN: LA SURVIE DE L’EUROPE
Trente ans après la chute du Mur, de nouvelles et profondes fractures menacent l’Europe, le duo franco-allemand qui en a été le moteur, et l’Allemagne elle-même. Face au Brexit ou aux appétits des États-Unis et de la Chine, il est vital que les deux riverains du Rhin rebâtissent leur partenariat.
Pour cela, ils doivent réapprendre à se connaître.
Or prévaut aujourd’hui un double malentendu : la France observe l’Allemagne avec passion, que ce soit pour la haïr ou l’imiter, tandis que celle-ci hésite entre admiration et condescendance, sans qu’aucune ne comprenne vraiment plus l’autre – notamment les élites françaises qui ont une vision dépassée de notre voisin.
Cet ouvrage porte sur l’Allemagne un regard incisif, nourri d’une profonde connaissance de sa culture et de sa politique, d’expériences, et de rencontres. Il la met en perspective depuis la fin du nazisme puis du communisme, en passant par la réunification, jusqu’au long mandat de la chancelière Merkel, confrontée au défi migratoire et à la résurgence de l’extrême droite tandis que le modèle économique et social, autrefois tant admiré, atteint ses limites.
Ce plaidoyer nous éclaire sur les pistes que peuvent frayer ensemble Paris et Berlin pour assurer le sursaut de l’Europe.

L’EUROPE EST MORTE Á PRISTINA
Lorsque se déclenchent les évènements du Kosovo qui défraient la chronique à l’automne 1998, Jacques Hogard est officier supérieur en service au Commandement des Opérations Spéciales (COS). C’est ainsi qu’au tout début de 1999, il prend le commandement du Groupement interarmées des forces spéciales qui sera engagé par la France en Macédoine puis au Kosovo, aux côtés de nos alliés américains, britanniques, allemands et italiens.
Après plusieurs mois de suspens, la guerre est en effet déclenchée par l’OTAN contre la Serbie le 23 mars 1999 après l’échec des négociations de Rambouillet.
Ce que Jacques Hogard et ses hommes découvrent alors sur le terrain, la réalité de la situation ne correspond en rien à ce qu’en disent les médias occidentaux.
Homme de caractère, aux convictions trempées, le colonel Hogard va vivre cette ultime opération au Kosovo de manière intense. Elle lui laissera le sentiment amer d’un engagement irresponsable dans un conflit injuste, symbole de tous les échecs et reniements français et européens.

UNE AUTRE ALLEMAGNE
Longtemps les dirigeants français ont envié ceux de la République fédérale : le voisin allemand résistait mieux à la crise mondiale déclenchée par les chocs pétroliers des années 1970. En fait l’Allemagne occidentale avait effectué, après 1945, une reconstruction sans pareille, puis s’était affirmée comme l’un des grands pays exportateurs parce que, disait-on, l’esprit d’entreprise y était plus valorisé, l’État moins dépensier et les syndicats plus raisonnables qu’en France. On vantait le «modèle» allemand, symbolisé par la force du Deutsche Mark, devenu une monnaie de réserve officieuse pour les investisseurs du monde entier.
Et puis vinrent la fin de la guerre froide et l’effondrement de l’Union soviétique. L’Allemagne de l’Ouest intégra la RDA. Désormais le moteur économique du continent en était aussi la première puissance politique. L’Allemagne, pourtant, n’a pas abusé, sauf dans l’ancienne Yougoslavie, de cette puissance retrouvée : sa population est majoritairement pacifiste ; surtout, depuis le milieu des années 1990, la République fédérale est entrée dans une crise économique profonde qui remet en cause le «modèle allemand». Souffrant du poids excessif des dépenses publiques et des charges sociales, l’Allemagne ressemble de plus en plus à la France.
C’est donc à une nouvelle perception de notre voisin que nous invite Édouard Husson : un pays dont on doit moins redouter la puissance que l’affaiblissement ; une nation menacée par son déclin démographique ; le cœur industriel fragile d’un continent européen qui risque d’être un grand perdant de la mondialisation.